They will be back...
Les perturbateurs endocriniens, potentiellement à l’origine de l’endométriose, sont partout : alimentation, vêtements, cosmétiques, produits ménagers, peintures, meubles, etc.
Au fil de mes recherches, devant l’ampleur de la contamination, ma première idée a été de déménager dans une forêt tropicale, d’y vivre nue et de dormir dans un hamac en fibres naturelles.
Ma seconde idée a été la décroissance et le minimalisme : fini le maquillage, les parfums et la fast-fashion, fini les produits chimiques en tout genre pour avoir une maison parfaitement propre comme dans Desperate Housewives, fini les tampons et serviettes hygiéniques toxiques qui ont perturbé ma flore vaginale, etc.
Bien sûr, ne vivant pas dans une forêt, les perturbateurs endocriniens reviennent sans cesse, et de nouvelles interrogations avec : que vais-je faire de ce parfum Guerlain offert généreusement pour Noël contenant les-dits perturbateurs (ethylhexyl methoxycinnamate, bht et benzyl salicylate) ? Je l’ai reçu par la poste donc ce n’est pas comme si je pouvais le refuser. Est-ce que je le donne ou je le jette ? Le donner serait exposer une autre femme…
Sans parler des coûts que cela implique, comme par exemple avec les vêtements : j’ai besoin d’un nouveau pyjama car celui que j’ai acheté à 60€ en coton bio était trop fin et s’est troué au bout de 2 mois. Et actuellement je n’ai pas les moyens d’en racheter un à ce prix, surtout qu’il y a ce pyjama pour homme à 1,49€ chez Lidl (oui 1,49€, ce n’est pas une erreur de frappe ou une virgule mal placée), et avec des poches en plus !
Cela peut être très perturbant de se lancer dans la chasse aux perturbateurs.